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Les entreprises traditionnelles doivent repenser leur modèle pour répondre à des usages nouveaux en termes de production et de services. Leurs enjeux sont stratégiques.  Sur son site internet la fédération Syntec qui regroupe les entreprises IT annonce : 80 000 entreprises, 910 000 salariés une valeur ajoutée cumulée  de 120 milliards d’euros et un nombre de salariés multiplié par 2 depuis 1995. Le salaire annuel brut moyen du secteur serait supérieur à 50 000 euros bruts annuel. Le secteur du numérique dont la croissance devrait encore progresser de 3,6% cette année, est porté par les projets liés à la cyber sécurité et surtout par les investissements des entreprises dans les réseaux sociaux, la mobilité, le big data, le cloud, la blockchain. Bref, La vie est belle dans le secteur du numérique ?

Des jeunes talents « aimantés » par l’offre des startups

La réalité est plus nuancée. En effet, compte tenu de la demande forte à l’embauche liée au virage digital entamé il y a quelques années, la pression sur les salaires à la hausse continue de croitre. La concurrence pour attirer les talents devient telle que des salariés quittent leur employeur pour un autre en obtenant 10 % et parfois 15% d’augmentation. En effet, il faut reconnaitre que les salaires sont aujourd’hui très élevés et que les startups qui sont largement financées (ce qui est une bonne chose) cannibalisent tout de même littéralement le marché ».

Le recours au Nearshoring

Portés par les marchés, les employeurs du numérique recherchent des compétences dans tous les domaines, Big data, cloud, réseaux sociaux et surtout sécurité. Ils recrutent aussi bien des ingénieurs informaticiens que des spécialistes des données. Mais leurs besoins sont si importants que les écoles d’ingénieurs n’arrivent pas à former assez de jeunes diplômés. Les entreprises pour pallier à la pénurie de talents peuvent se tourner vers le nearshoring.  » Chez Go&Dev, suite à différentes expériences dans le secteur, nous avions anticipé le virage qu’allait prendre le marché. C’est pourquoi nous nous sommes appliqués à construire une offre qualitative à partir de notre plateforme de Rabat.

Notre offre se tourne aujourd’hui essentiellement vers les jeunes start-up et les éditeurs de progiciels. Notre plateforme Nearshore nous permet de mettre à la disposition de nos clients, des développeurs qui ont suivis des cursus de formation comparables aux ingénieurs français, voire parfois les mêmes, en pratiquant des tarifs souvent 2 fois inférieurs à la médiane française ». explique Pascal Rellier fondateur de Go&Dev.

 

L’alternative : féminiser la filière et reconvertir des ingénieurs vers les métiers du numérique

Une autre alternative à cet enjeu de formation serait de reconvertir des ingénieurs venus d’autres secteurs vers les métiers du numérique. «Nous sommes face à une rupture majeure, constate Godefroy de Benzmann président du Syntec. dans le Figaro. La reconversion d’ingénieurs ayant 10 à 20 ans d’expérience et travaillant dans d’autres secteurs représente la solution pour que le pays puisse opérer la transformation dont il a besoin et répondre à l’enjeu du numérique». Des ingénieurs ayant travaillé dans des bureaux d’études ou dans l’automobile, pourraient bénéficier de nouvelles opportunités professionnelles après avoir reçu une formation. «Ils retravailleraient dans leur secteur d’origine dans le domaine de la donnée, des services, de la blockchain», ajoute Godefroy de Benzmann.

La profession, consciente des enjeux, s’est mobilisée pour former des talents. Il faut attirer plus de femmes. La filière, en France, ne compte que 27% de femmes, quand on en décompte 50% en Asie du Sud est. D’autre part, des dispositif de formation pour les chômeurs ont  permis à plus de 11.900 demandeurs d’emploi de se former aux métiers du numérique entre 2014 et septembre 2017.

Le Syntec Numérique a lancé en 2016 l’opération Day-Click pour faire découvrir ses métiers. Plus de 20.000 postes ont été proposés lors de l’édition 2017. Godefroy de Benzmann souhaite y associer cette année le Cigref, l’association qui rassemble les directeurs informatiques des grands groupes français.

 

Restons factuels, les entreprises américaines ont moins de pudeur à produire à l’étranger

 

Mais Pascal Rellier conclut « La pénurie de talents n’est pas uniquement un mal français. Dans la Silicon Valley, des centaines de milliers de postes sont à pourvoir, et depuis longtemps les américains se sont tournés vers l’étranger (Asie, Inde) pour pallier à court terme à cette pénurie, et ainsi pouvoir transformer massivement leur économie. De grandes entreprises en France procèdent à l’identique.  La formation est évidemment à la fois un vrai problème et certainement le meilleur remède à la pénurie. Mais les effets des initiatives remarquables produites par le secteur seront palpables d’ici 3 à 10 ans. Or pour les entreprises, la digitalisation commence maintenant. Et nous le constatons, beaucoup de nos clients qui font appel à notre plateforme nearshore, considèrent la transition digitale comme une urgence » .

  • Selon le site internet code.com il y a plus de 520.000 postes vacants d’informaticiens, c’est environ dix fois plus que le nombre annuel de diplômés en informatique.

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