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POUR DÉVELOPPER VOTRE START-UP FAITES LE CHOIX DU SMART SOURCING !

Entretien avec Pascal Rellier co-fondateur de Go&dev

Pascal Rellier, pourquoi les jeunes entreprises devraient avoir recours au Nearshoring ?

P.R. : Si vous vous référez à n’importe quel manuel théorique qui traite de l’outsourcing, vous constaterez une véritable unanimité; les objectifs principaux qui poussent une entreprise à « outsourcer » sont en général :

  • Le manque de ressources internes au regard de la complexité de l’évolution des technologies,
  • La réduction des coûts,
  • Le besoin de recentrer ses compétences internes sur les projets en lien avec son business,
  • La nécessité d’augmenter les niveaux de services (ex: support 24/7)

En lisant ces lignes, nous comprenons parfaitement pourquoi le nearshoring correspond parfaitement aux contraintes des petites entreprises et des start-ups en phase d’amorçage : besoin de conserver ses fonds propres, besoin de flexibilité…

Par ailleurs, nous constatons que la phase de développement d’applications (par exemple), correspond à de fortes périodes de stress pour les fondateurs; c’est là que tout se joue.

Nous avons vu passer chez Go&Dev de jeunes entrepreneurs prometteurs, complètement absorbés par les problèmes liés au développement logiciel et de ce fait ne pas anticiper les enjeux cruciaux de développement commercial à court terme.

Chez Go&Dev, nous nous efforçons de convaincre ces jeunes entrepreneurs de pratiquer le SMART sourcing, et de recentrer les activités à valeur ajoutée “on shore” (sur le territoire français) en déployant les activités de développement informatique “near shore”, dans notre centre de production à Rabat, par exemple.

Il est donc si problématique de développer une application en France ?

P.R. : Je vous répondrais, d’une réponse de normand : “Ca dépend!”. Pour les très grosses sociétés, non! Mais il faut bien comprendre que la révolution digitale constitue un tel enjeu que beaucoup d’entreprises du CAC surinvestissent dans le digital de peur d’être prise de vitesse. Comme ces mêmes entreprises disposent de capacité d’investissement  financier quasi illimitées sur ces sujets, elles absorbent une quantité astronomique de ressources humaines.

Corollaire logique, ceux qui ont moins de moyens les moyennes entreprises et les start-ups insuffisamment financées  doivent souvent se “débrouiller” avec des petites entreprises à la réputation pas forcément bien établies ou des free lances.

La France s’affirme tout de même comme la nation digitale Européenne ?

P.R. : C’est vrai et nous constatons que nos écoles forment des ingénieurs d’un niveau remarquable.

Le problème, c’est qu’elles n’en forment pas assez. Et qu’une fois diplômés les jeunes ingénieurs, ne veulent pas faire de code, ils veulent être consultants, chefs de projets et les meilleurs d’entre eux souhaitent évoluer vers la finance.

Ce faisant, nous assistons à une pénurie de talents numériques qui ne va pas se résorber du jour au lendemain. Le problème n’est pas uniquement français; on assiste à un phénomène  quasi similaire aux Etats-Unis où, en revanche, des initiatives civiques tendent à promouvoir l’apprentissage du code chez les jeunes et aussi chez les seniors.

Les créateurs de start up ne sont pas suffisamment informés au sujet de la pénurie de talent IT, ils cherchent des solutions locales, alors qu’ils ont à leur disposition des ressources parfaitement adaptées à leur besoin, moins chères et plus flexibles, au Maroc par exemple.

Comment aider les jeunes entrepreneurs ?

P.R. : Il faudrait pouvoir convaincre les PME et les start-ups qu’elles ont tout intérêt à miser sur de l’outsourcing pour créer de la valeur ajoutée, autrement dit, du SMART sourcing. Les start-ups doivent non seulement se concentrer sur les process en amont  UX-UI-définition des fonctionnalités, mais également sur la partie commerciale.

Toute leur énergie devrait être “aspirée” par leur Business-Développement en mettant en place des process marketing et sales qui transforment. Ne l’oublions pas un créateur de start-up a mille choses à faire.

Il doit, non seulement, développer son application, séduire des investisseurs pour pouvoir accélérer, mais également aller le plus vite dans son GotoMarket. Si le développement n’est pas le domaine de prédilection d’un entrepreneur, autant le libérer de la contrainte technique, avec des solutions financièrement rationnelles, pour qu’il se puisse se recentrer sur d’autres sujets clefs, le développement de son business et la recherche d’investisseurs par exemple.

En quoi consiste le Smart Sourcing version Go&Dev ?

P.R. : Le SMART sourcing intègre l’utilisation des nouveaux paradigmes d’innovation comme l’utilisation de services cloud privés, l’intégration d’applications mobiles dans les process quotidien. Par ailleurs, nous utilisons des méthodes de gestion agiles (DevOps) dès lors que nous “onboardons” un projet en local.

Nos ingénieurs à Rabat ont suivi des cursus équivalent à celui des développeurs français, ils parlent tous français, et sont tous conscient de l’opportunité à collaborer sur des projets digitaux français. 

Nous voulons créer avec les jeunes entrepreneurs, une relation de partenariat, transparente, basée sur une bonne compréhension de leurs besoins, c’est la mission de nos consultants parisiens puis une recherche d’excellence dans la mise en oeuvre technique et fonctionnelle, c’est la mission de notre plate forme de Rabat.

Les Start-ups doivent avoir accès à toutes les compétences, à tous les potentiels d’innovation, pour être toujours être plus performantes. Dès lors que le développement est assuré, il n’y a plus qu’à commercialiser… La balle est dans leur camp, ils ont tout pour réussir, nous croyons en eux.


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Nearshoring : 9 clés pour réussir son outsourcing IT

Pensez team !

Construire une équipe talentueuse et forte, constitue toujours un challenge dans le lancement d’un nouveau projet et un « point clef » dans son aboutissement. Quand vous avez recours à l’outsourcing, pour parer par exemple à une pénurie de développeurs, le « pain point » ne réside pas simplement dans le fait de recruter une équipe qui collectivement va posséder les compétences ad’hoc pour mener à bien votre projet de développement , mais plutôt d’instaurer une organisation qui permette aux membres de l’équipe d’outsourcing de valoriser tout leur potentiel et de rester intrinsèquement motivée sur une période souvent longue.

Les équipes de la plate forme « nearshore » souffrent parfois du sentiment d’éloignement du centre névralgique et stratégique du projet. Il est prépondérant de leur donner le sentiment qu’elles sont naturellement et « spontanément » intégrées.

Il convient dès lors de créer un véritable environnement engageant dans lequel chaque maillon contribue aux objectifs d’une équipe. Les équipes « nearshore »  contribuent tout autant à la réussite des objectifs de l’entreprise que les équipes centrales et doivent avoir le sentiment de s’intégrer dans un «nous» collectif, porteur et non pas d’être scindé entre  un «nous» et «eux».

Vous trouverez ci-dessous des pratiques tirées de l’expérience de Go&dev et de ses fondateurs qui peuvent aider à surmonter les enjeux liés au développement IT en Nearshore. Ce ne sont évidemment que des principes que nous vous transmettons avec la plus grande humilité.

 

1. Soutenez une communication régulière par voie digitale.

Une communication ouverte est la « clé du succès » de toute production outsourcée. En ce sens, en plus de locaux confortables et adaptés à leur mission, l’équipe Nearshore doit disposer d’au moins une salle de visio-conférence accessible à toutes les équipes.

La visioconférence constitue évidemment aujourd’hui, une bien meilleure option que la traditionnelle « conf-call ». Le tarif de communication est moins élevé (quasi gratuit), elle ne coute pratiquement rien en terme d’investissement, et permet de rapprocher les équipes en contribuant à créer ce fameux « nous » vertueux, en mettant  » a name on to a face ».  À titre d’exemple, nous utilisons indifféremment chez Go&dev : Google Hangouts, Skype, ou Zoom. Nous recommandons également la mise en place d’outils de messagerie instantanée comme « Slack » par exemple. La communication par courrier électronique doit rester l’outil central de la communication écrite formelle.

 

2. Sanctuarisez les réunions en « face to face ».

Notre expérience montre que les réunions en « face to face » régulières constituent l’un des facteurs de succès fondamentaux en créant de la proximité. Les membres de l’équipe peuvent apprendre à se connaître et établir une confiance mutuelle, ce qui s’avère fondamental pour de nombreuses décisions clés à prendre, parfois en toute autonomie.

Au début du projet chez Go&dev, nous sommes ravis d’accueillir sur notre site « Nearshore », les membres de l’équipe projet pour organiser un transfert de compétences efficace. Les liens avec le personnel peuvent être actualisés en réunissant périodiquement l’ensemble de l’équipe, ce qui peut s’accompagner à des événements visant à améliorer la cohésion des équipes.

3. Nommez un chef d’équipe local comme point de contact unique.

Les équipes « nearshore » rencontrent plus de défis organisationnels que le donneur d’ordre ne peut imaginer. Elles ont donc besoin d’une structure de communication et de gestion hiérarchique claire. Avoir un chef d’équipe local dans l’équipe comme point de contact unique est essentiel pour garder une équipe « outsourcée » sur les bons rails. L’une des principales responsabilités du chef consiste à configurer et à organiser la charge de travail localement mais également à encourager les « best practices » en terme de développement et de gestion de projets pour mener à bien un projet IT : planifications de sprint, estimations, revues de code, cartes de scénario, etc.

Le rôle du chef d’équipe est de rappeler à l’équipe les principes sous-jacents et de les guider dans l’adaptation de leurs pratiques lorsque la tentation de les oublier peut exister. Il assume la responsabilité de la performance globale de votre équipe nearshore et devra disposer de la liberté de décision et du soutien nécessaires.

4. Votre équipe Nearshore est performante, faites lui savoir.

Il est important que votre équipe « outsourcée » ou ses membres individuels soient reconnus pour la qualité de leurs performances. Nous vous encourageons à récompenser les résultats individuels. Notre expérience montre que la reconnaissance de performances particulières incite les équipes « nearshore » à donner le meilleur de leurs capacités et à produire toujours plus d’efforts, par exemple. Venir le week-end pour finir le travail et respecter des délais de livraison serrés, ce qui est fréquent chez Go&dev.

 

5. Répartissez le travail sans à priori.

Nous suggérons de « laisser la chance » aux équipes  «outsourcée» de continuer à réfléchir à leur mission dans un contexte général, et de ne pas parcelliser les taches de manière trop verticale. En ce sens, les taches peuvent être partagées indépendamment de la zone géographique, c’est ce que nous recommandons à nos clients. La tentation est grande par exemple, de confier les taches « nobles », comme l’architecture ou le « user thinking », aux équipes centrales et de ne confier que les taches liées au « développement pur », aux équipes « outsourcées ».

 Si c’est effectivement pour pallier à une pénurie locales de « codeurs purs »,  qu’une entreprise a recours au « nearshoring », il n’empêche que notre expérience montre au contraire qu’en associant (même de manière purement consultative) les équipes « outsourcées » à ces taches, les chances de réussite du projet de développement sont maximisés. Les équipes Nearshore pouvant ainsi mieux se réapproprier le projet et minimiser « l’effet silo » toujours nuisibles à la bonne réussite d’un projet digital.

 

6. Expliquez le « pourquoi du comment ».

Quand, les « bons » développeurs font des suggestions bien argumentées en matière de conception, d’architecture et de développement de logiciels, ils sont souvent déçus quand ces suggestions ne sont pas acceptées. En particulier si les explications nécessaires manquent.

Les contraintes budgétaires, accords-cadres avec les clients et autres partenaires, limitations de temps, etc… doivent ainsi être communiqués en amont aux développeurs. Par ailleurs,  nous encourageons nos clients à prendre le temps d’expliquer de manière transparente les raisons pour lesquelles une décision peut être prise, afin de partager une perspective commune pertinente avec les équipes « Nearshore ».

7. Nourrissez vos développeurs de documentation « high level ».

Le maintien d’une documentation précieuse améliorera également le processus de collaboration avec les équipes « outsourcées » tout en utilisant des pratiques agiles. Nous vous encourageons à fournir des « user stories » avec des diagrammes de cas d’utilisation dans des backlogs accessibles à tous, afin de réduire les malentendus et d’améliorer la collaboration au sein d’une équipe.

Divers outils tels que le suivi des problèmes (par exemple, Jira), un outil de gestion de projet (par exemple, Scrum Works) aident également à maintenir la documentation et à assurer une bonne transparence.

Notre expérience montre qu’investir dans une documentation de qualité est rentable, en tirant les équipes « nearshore » par le haut pour atteindre un haut niveau de qualité de développement.

8. Encouragez la rétroaction.

Donnez aux membres de votre équipe « nearshore » la possibilité de commenter des éléments tels que la motivation, le sentiment d’utiliser des langages de haut niveaux. Montrez leur que le donneur d’ordre est sensible à tous les facteurs qui peuvent avoir une influence positive ou négative sur leurs performances et peuvent contribuer de manière significative à l’atmosphère générale de l’équipe, à la motivation intrinsèque et à l’implication des équipes Nearshore.

De la même manière, assurez vous évidemment du confort de leur cadre de travail.

9. Utilisez les bons outils.

Votre décision d’outsourcing doit être associée à l’engagement de fournir à vos équipes : locales et « Nearshore », les outils nécessaires pour optimiser la communication.

Un environnement de développement complet devrait, de par notre expérience, inclure les outils intégrés suivants: (Gestion de projet, suivi des bogues, suivi des problèmes, partages de documents, code source et aperçu du référentiel, système de révision de code, gestion des versions (intégration continue), système de contrôle de version (référentiel de code source).

 

Quelques vérités sur le marché de l’IT

C’est devenu une tendance de fond : la pénurie des profils informatiques et digitaux s’accentue à mesure que s’accélère la spécialisation et la technicisation des métiers, des compétences et des technologies. Quels sont ces métiers en tension ? Quels sont ces candidats qui ne cherchent pas de boulot car c’est le boulot qui les trouve ?

Les entreprises sont en pénurie de certaines compétences et les recruteurs sont toujours plus nombreux à faire part de leurs difficultés à recruter sur certains métiers. C’est notamment le cas dans les entreprises de service, dans l’industrie (aéronautique, spatial, automobile, ferroviaire, énergie, etc.), la banque, la finance, ou encore l’assurance, où les experts IT ont la cote mais se font rares.

Dans ce contexte on voit se développer « une forte demande pour les profils juniors comme pour les plus expérimentés » apprend-on dans l’étude de rémunération nationale pilotée par HAYS et RegionsJob.

94 % de CDI

Tout l’enjeu pour les recruteurs est donc d’attirer mais surtout de fidéliser les talents. Les conditions de travail demeurent donc attractives avec 94% de CDI et 69,1% de cadres. La pyramide des âges du secteur poursuit d’ailleurs sa « professionnalisation ». Pour la première fois, les salariés de plus de 45 ans sont proportionnellement plus nombreux que les salariés de moins de 30 ans.

Les 10 métiers qui recrutent le plus

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Les compétences, langages et technologies en vogue

La digitalisation et la robotisation en cours conduisent à une mutation des métiers de l’informatique et de l’ensemble de l’écosystème (constructeurs comme services). Depuis quelques années, les ESN (entreprises de service numérique) poussent la logique toujours plus loin, proposant aux clients des solutions globales allant du stockage à la production en passant par la diffusion de données.

Néanmoins le marché du développement est pour le moins tendu, de nombreuses sociétés peinent à recruter des développeurs, codeurs, face à la pénurie de nombreuses sociétés ont recours à une sous traitance délocalisée, en offshoring, ou en nearshoring. Pascal Rellier, président de Go&dev précise : « nous rencontrons de plus en plus de sociétés, des start-ups particuliérement, pour qui les coûts liés au développement deviennent problématiques. Celles-ci voient leur projet menacé et manquent de solutions techniques et de moyens financiers. Nous leur proposons des solutions 50% moins couteuses qu’en France. Les délais sont parfaitement équivalent à ceux des professionnels français. Elles peuvent ainsi développer leurs solutions et accélérer leur Time to Market. »  

Les métiers de l’informatique, au-delà du socle de compétences élémentaires, évoluent dans un monde professionnel où les frontières entre le service, l’intégration et le conseil sont de plus en plus floues. Rien d’étonnant à ce que les recruteurs cherchent à s’entourer de collaborateurs polyvalents, capables de prendre en charge des missions sur des cycles de plus en plus courts.

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Les postes qui payent le plus

Toujours selon l’enquête annuelle de rémunération nationale pilotée par HAYS et RegionsJob, les rémunérations de profils informatiques n’ont cessé de croître ces dernières années. « En raison de la pénurie de candidats, les entreprises doivent constamment réévaluer les salaires afin de ne pas passer à côté de profils experts. Par conséquent, ces dernières proposent de plus en plus un système de rémunération composé d’une partie fixe et d’un variable auxquels s’ajoutent d’autres avantages » lit-on en analyse.

VOUS VOULEZ DÉVELOPPER UNE APPLICATION MOBILE ? PENSEZ LEAN !

Vous souhaitez vous lancer dans le développement d’une application web ou mobile. Votre business plan est prêt et validé par vos partenaires et associés ? Vous avez confiance en votre business plan ? Une petite minute !!!!  Avant de vous lancer dans le développement de votre application, Go&dev vous suggère de vous poser quelques questions et particulièrement de penser Lean afin d’optimiser votre time-to-market et d’éviter des déconvenues financières qui pourraient mettre en péril votre projet.

La démarche Lean s’applique parfaitement à la conception et au développement d’applications mobiles et permet d’éviter bien des erreurs. Car lancer un projet mobile nécessite rapidité et adaptation au changement.

Go&dev vous dévoile trois principes du Lean, qui, appliqués au développement mobile, permettent d’améliorer la productivité et la performance des équipes et effectivement de réduire le time-to-market parfois fatal aux start-ups.

 

Le Lean permet de supprimer “tout ce qui est sans valeur” et « tout ce qui n’apporte pas de valeur ».

Combattre le gaspillage ! Le gaspillage est ce qui est produit mais n’ajoute pas de valeur du point de vue de l’utilisateur.  Cela peut être par exemple, une fonctionnalité qui s’avère couteuse, dont la nécessité n’est pas évidente aux yeux de l’utilisateur et qui pourrait entrainer une perte de temps dans le processus de développement, une tâche inutile, etc. Appliqué à la conception d’applications web ou mobiles, cela donne quelques principes qui permettent d’accélérer la vitesse de développement et ainsi la mise sur le marché.

Dans les cycles de projets classiques, le métier émet le besoin, les business analysts rédigent les spécifications, les designers conçoivent l’application, les développeurs la produise, les testeurs la testent et enfin les utilisateurs peuvent commencer à l’utiliser.

Dans une démarche Lean, on optimise cette chaine de décision,  en incluant tous les acteurs de la production de  l’application : les développeurs, les designers et les experts métier de la conception jusqu’au déploiement.

Le Product Owner, qui a la vision du produit et la connaissance des utilisateurs finaux, pilote directement l’équipe de développement, sans l’intermédiaire d’un chef de projet. Réunis en un même lieu, toutes les parties prenantes citées ci-dessus, travaillent ensemble pour optimiser les cycles de décisions et les interactions. A tout niveau, que vous conceviez une application pour une start-up en early stage, ou pour un groupe international, vous pouvez mettre en place ce système que l’on appelle plateau projet intégré.

83 % des applications sont des applications zombies.

Le second cheval de bataille du Lean dans son sens « originel » est d’éviter la surproduction et les stocks. Ainsi  83% des applications sur les stores sont des « applications zombies”, qui sont invisibles des utilisateurs car elles n’apparaissent dans aucun classement ou catégorie du store. Alors comment faire ressortir votre application des 2 millions d’autres ?

Penser UX utile

Pour concevoir une application utilisée, vous devez connaître vos utilisateurs. Rien ne sert de passer 3 mois en conception afin de produire l’intégralité des écrans de l’application sans la confronter à l’usage. La démarche Lean UX,  a pour objectif d’optimiser la conception d’un produit en s’appuyant, notamment, sur le principe de la boucle de feedback. Cette conception alterne 3 phases : Observer, Apprendre et Concevoir. Plus les itérations sont courtes, plus l’équipe apprend vite et a d’occasions d’améliorer le produit. Des itérations d’une semaine sont idéales pour pouvoir réagir rapidement aux changements du marché et ré-étalonner ses priorités régulièrement.

Penser Minimum Viable Product

Tant que l’application n’est pas sur les stores, tout ce qu’on a produit n’apporte pas de valeur à l’utilisateur : on accumule les stocks. La clé est de se concentrer sur l’essentiel en développant le parcours utilisateur minimum – le Minimum Viable Product – pour être vite sur le marché. Une application mobile représente un investissement pour votre entreprise : commencer petit, avec une UX irréprochable, vous permettra de valider vos hypothèses pour faire évoluer l’application avec les fonctionnalités que les utilisateurs réclament.

Apprendre et réagir

Collecter des données utilisateurs en production est une mine d’informations pour votre entreprise. Les analyser en temps réel permet d’en apprendre beaucoup sur vos utilisateurs et de réagir. On passe ainsi par différentes étapes :

  • Définir des standards c’est-à-dire des objectifs à atteindre en collectant des données toujours via les analytics ou des retours utilisateurs puis visualiser l’écart au standard : cela peut être grâce à un graphique qui affiche le standard et les données collectées par exemple
  • Analyser les causes de cet écart en émettant des hypothèses sur les points de blocage dans le processus qui ne  permettent pas d’atteindre le standard
  • Prioriser les actions en fonction de l’objectif que vous voulez atteindre le plus vite.

Une fois ces étapes réalisées, vous n’aurez plus qu’à vous appuyer sur un prestataire de développement efficace, qui saura vous apporter ses compétences au tarif le plus rationnel et saura vous garantir des délais de production compatible avec votre Time to Market.

 

Des retours d’expériences positifs :

Chez Go&Dev, grâce aux tarifs attractifs qu’offre la « plateforme nearshore »,  » nous sommes souvent sollicités comme le prestataire qui peut sauver le projet si la production est bloquée. Quand nous récupérons des projets de développement, nous sommes souvent subjugués par la complexité des demandes fonctionnelles demandées en premier rang.  Si la production est bloquée par manque de moyen financiers ou parce que les relations sont rompues avec le fournisseur, nous travaillons de concerts avec les porteurs de projets pour simplifier leur approche dans le but d’améliorer leur « Time to Market » pour se donner les moyens d’avoir un retour utilisateur » précise Pascal Rellier Fondateur de Go&Dev.

Go&Dev intervient alors en « mode agile », les porteurs du projets prennent toutes les décisions, les chefs de projets ne font qu’encadrer et expliquer quelles implications vont avoir leurs choix. Le temps de développement par les équipes de développement est réduit. « Une start-up cliente  a pu de cette manière, relancer le développement de son App, se tester sur le marché puis réaliser une importante levée de fonds auprés d’investisseurs conquis. C’est exactement pour cette raison que nous aimons notre métier » conclue Pascal Rellier.